Communiqué

Fini le printemps, Vive l'été !

Il y a un an, j’étais élue sur la liste du printemps marseillais pour les 15ème et 16ème arrondissements, avec l’espoir de redonner aux marseillais une place active dans la gouvernance de leur ville, de diminuer l’écart de développement des infrastructures entre le nord et le sud. Mais surtout, l’espoir qu’enfin nous soyons traités avec respect et non plus comme des Marseillais de seconde zone.

Depuis un an, jour après jour, les espoirs suscités par cette élection n’ont cessé de s’effriter, jusqu’à totalement disparaitre, comme la partie gouvernance éthique et transparence du programme.

A de nombreuses reprises, que ce soit publiquement ou directement auprès du président et du secrétaire général du printemps marseillais, j’ai clairement déploré les agissements anormaux, l’opacité et la rigidité du fonctionnement du groupe imposant les sanctions, le mépris, l’interdiction du dialogue, la censure, la rétention d’information, le manque de transparence, l’absence totale de bienveillance et bien d’autres choses. Sans résultat.

Force est de constater qu’on ne donne pas à boire à un âne qui n’a pas soif !

Les conditions de travail difficiles ne m’ont pas empêché d’agir.

Je suis déterminée à ce que les collectivités territoriales et l’État respecte les droits de chacun des habitants.

J’ai travaillé sans aucun moyen, mais :

  • Avec bienveillance et respect des personnes ;
  • Avec ingéniosité, car même pour faire quelque chose de bien on nous met des obstacles ;
  • Avec solidarité en considérant que leurs problèmes sont les problèmes de tous car aujourd’hui c’est eux, demain ça sera quelqu’un d’autre.


Je considère aujourd’hui que le contrat moral avec le regroupement printemps marseillais est rompu.

Que ce soit sur le fond ou sur la forme, je ne retrouve aucune des raisons m’ayant conduit à participer à ce mouvement.

En revanche, je retrouve toutes les vieilles pratiques politiques utilisées de manière décomplexée. Je retrouve toutes les choses qui nous dégoutent et nous éloignent de la politique. C’est par respect pour les citoyens qui ont voté pour ce mouvement que j’ai tenu aussi longtemps dans ce groupe. J’ai essayé de changer les choses de l’intérieur, mais cela est impossible quand, un parti décide et verrouille tout.

Je ne peux imaginer la suite du mandat que m’ont confié les électeurs sans la liberté d’agir dans leurs intérêts et non dans celui des partis ou des égos.

C’est pourquoi, j’ai le plaisir de vous informer que je quitte le groupe printemps marseillais et par la même la présidence du groupe printemps marseillais 15/16. Je ne démissionne pas. Je reste élue. Je quitte juste une étiquette dans laquelle je ne me reconnais plus.

Cette décision n’aura aucun impact sur mon travail d’élue car, enfin, nous allons pouvoir travailler librement et sans censure partisane.